Photo par Bernard Tremblay
Tétras à queue fine
Bernard Tremblay
13 avril 2013
Pilot Butte
On voit ici en plus de details le cou violet du tétras ainsi que sa queue fine. Plusieurs espèces de t/tras ont des plumes qui recouvrent leur peau du cou et qu'ils peuvent dresser afin d'exposer leur peau de couleurs vives.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Tétras à queue fine
Ce tétras est commun principalement dans les provinces du centre du Canada, où les prairires abondent. Il fréquente les tourbières, les brûlis et les coupes forestières en régénération. Le dessus du corps est brun généreusement taché de blanc et d'un peu de noir, le dessous est blanc abondamment strié sur la poitrine et plus clairsemé sur le ventre et les flancs, avec de petites encoches en forme de «V». Une petite huppe est présente, et le mâle arbore un sourcil jaune. Semblable à la Gélinotte huppée, le Tétras à queue fine s'en distingue par son ventre moins strié et par la forme de sa queue, très mince en vol, bordée de blanc. Les tarses sont entièrement emplumés. Lors de l'accouplement, le mâle émet des gloussements et des caquètements pour attirer les femelles. Le reste du temps, l'oiseau est assez silencieux.
Faits marquants
Les mâles, lors de la période d'accouplement, se regroupent en lek. Ce système consiste à se regrouper sur un terrain denudé et exposé afin de parader et d'attirer les femelles. Ces dernières se promènent dans le lek et analysent les mâles qui s'acharnent à les séduire, défendant un minuscule espace. Une fois son "magasinage" terminé, elle sélectionne un mâle qui aura le droit de la féconder. Les mâles au centre de l'arène sont plus convoités que ceux en périphérie, qui sont souvent de jeunes mâles. Tout de suite après l'accouplement, la femelle s'éloigne et part élever seule ses rejetons.
7 Observations