Gros bec errant 283 gros bec errant

Photo par Bernard Tremblay

Gros-bec errant

Bernard Tremblay

06 mai 2017

Priddis

J’ai d’abord entendu un chant que je ne connaissais pas pour enfin m’apercevoir qu’il s’agissait de deux gros-bec errant mâles qui se livraient un duel territorial. Un épervier brun les surveillait de près.

Priddis

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Bernard Tremblay

de Calgary, Alberta

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Gros-bec errant

Cet oiseau vif et nerveux peut être aperçu en grand groupe querelleur l'hiver, et en couple plus discret l'été. Il fréquente les forêts de conifères matures avec prédominance d'épinettes et de sapins. Il mange des insectes mais est principalement granivore, et il ouvre sans peine les noyaux de certains fruits comme le cerisier à grappes. La force de leur bec pour casser des noyaux est impressionnante. Ce gros passereau, cousin du chardonneret, n'a pas de chant mélodieux, mais il émet un «tchirp» enroué et perçant, répété sans cesse. Le mâle est jaune sur le dos, au front, aux scapulaires et au ventre, a les ailes et la queue noires et une grosse tache blanche aux ailes. La femelle lui ressemble en plus terne et plutôt grise.

Faits marquants 

Cet oiseau est fortement associé à la Tordeuse des bourgeons de l'épinette et il est un bon indicateur de la présence de l'insecte. Dans les secteurs où la tordeuse est abondante, le gros-bec l'est aussi.

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