Photo par Bernard Tremblay
Gélinotte huppée
Bernard Tremblay
06 mai 2017
Priddis
J'ai d'abord entendu le tambourinage d'une gélinotte hupée. Après 20 minutes de marche dans la fôret j'ai enfin apercu ce male qui était immobile sur un tronc d'arbre mort. Après avoir attendu 15 minutes, il a commencé à tambouriner me regardant directement. Le choix des troncs de tambourinage est un compromis entre le camouflage et l'exposition pour que la femme puisse observer le male.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Gélinotte huppée
Présente au Canada d’un océan à l'autre, la Gélinotte huppée fréquente principalement les peuplements feuillus et mixtes. C'est un oiseau résident dans toute son aire. En hiver, elle se protège des intempéries en se cachant sous un conifère ou dans la neige. Surprise au sol, où elle s'alimente souvent, elle nous fait immanquablement sursauter lorsqu’elle s’envole avec fracas au dernier moment. Au printemps, le mâle produit un tambourinage avec ses ailes qui rappelle le son d’un vieux moteur qui démarre. Les deux sexes, semblables, ont une courte huppe érectile et un plumage brun richement texturé; la queue se termine par une large bande noire bordée de blanc.
Faits marquants
En hiver, les doigts de la Gélinotte huppée portent des excroissances sur les côtés, les faisant ressembler à des peignes. Ces projections agissent comme des raquettes, facilitant le déplacement des oiseaux sur la neige.
8 Observations