Photo par Eric Vallieres
Oriole de Baltimore
Eric Vallieres
01 juillet 2017
Neuville
L'oiseau semblait muer au moment de la photo. Il semble également s'agir d'une femelle compte tenu de la couleur de son bec et du fait que sa tête n'est pas complètement noire
Eric Vallieres
de Lévis, Québec
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58 Espèces différentes observées
Oriole de Baltimore
Ce bel ictéridé passe difficilement inaperçu aux yeux de l'observateur, avec son plumage éclatant et son chant mélodieux. Il aime les milieux ouverts où règnent les grands feuillus massifs. Friand des fruits, il fréquente aussi les vergers ainsi que les forêts peu denses non loin de l'eau. L'oriole est observé aux mangeoires où il affectionne les quartiers d'orange, le sirop sucré et fruits divers. Le chant du mâle est un joli sifflement mélodieux rappelant un peu le merle, mais souvent entrecoupé de petits cris mélodieux. Le corps de l'oiseau est orange vif, la tête, le haut du dos, les ailes et la queue sont noirs. Les rectrices externes de la queue portent des bandes orangées bien visibles en vol. La femelle est plus terne, le noir de son plumage plutôt délavé et les zones orangées plus fades. Les deux sexes ont des barres alaires blanches.
Faits marquants
Le nid de l'oriole, en forme de bourse et suspendu, est le résultat d'un tissage complexe et sa construction peut durer jusqu'à 8 jours. Il est accroché à des branches fines très haut dans un arbre et son accès par les prédateurs, trop lourds pour de si petites branches, est difficile. À la fin de l'été, les femelles deviennent errantes et commencent leur mue avant celle des mâles.
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