Photo par Bernard Tremblay
Bruant de Nelson
Bernard Tremblay
20 juillet 2017
Calgary
J'ai enfin réussit à photographier un bruant de Nelson qu'on entend dans les marais dans l' Ouest mais qui est difficile à observer puisqu'il a tendance à se cacher au lieu de s'envoler. Son chant est très distinct et ressemble au son d'une goutte d'huile qui tombe sur une poêle chaude. Son plumage de poitrine est moins jaunâtre à la mi-été. Ce bruant se distingue du bruant de Leconte par sa nuque grise, ses barres blanches verticales sur le dos ainsi que par son bec bicolore.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
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301 Espèces différentes observées
Bruant de Nelson
Ce petit bruant à queue courte fréquente principalement les marais salés et saumâtres, le long du Saint-Laurent. Il aime les marais à spartines au bord du fleuve où les petites mares (marelles) laissées par les marées sont nombreuses. Le chant du mâle est très caractéristique et rappelle le son d'une goutte d'eau dans une poêle brûlante: «Te-schÎÎÎÎÎÎÎÎÎ-tchik». Ses flancs, sa poitrine et ses larges sourcils sont de couleur ocre. Sa joue grise tranche nettement sur cette teinte beige jaunâtre. Une raie grise parcourt la calotte jusqu'à la nuque. Le dos est brun et les flancs rayés de noir.
Faits marquants
Les mâles et les femelles ne forment pas de couple et se reproduisent chacun avec différents partenaires. Une hiérarchie s'établirait entre les individus pour déterminer qui aura le droit de s'accoupler en priorité. Pour cette raison, le mâle ne nourrit pas les jeunes, la femelle s'en occupe seule.
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