Photo par Bernard Tremblay
Dindon sauvage
Bernard Tremblay
13 juillet 2017
Ramsayville
Des dindons sauvages ont été introduits dans une tourbière près d'Ottawa appellée la mer bleue. Puisque la chasse y est interdite, leur population a augmentée.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Dindon sauvage
Ce gros gallinacé est bien connu même des non-initiés à l'ornithologie. Et pourtant, peu sont les chanceux qui ont le loisir de l'observer car il est très farouche. Le dindon est associé aux forêts de feuillus matures, où il se nourrit des graines de ces arbres. Il se nourrit aussi beaucoup d'insectes et de petits vertébrés. Il fréquente aussi les milieux plus ouverts tels que les champs cultivés où il s'alimente en groupe, surtout en hiver. Le «glouglou» puissant du mâle est facile à reconnaître. Le mâle, imposant, possède un superbe plumage noir-brun irisé et complexe qu'il gonfle au maximum lors de la parade nuptiale. La tête est nue et munie de caroncules rouges, des excroissances de peau. La queue, lors de la parade, forme un bel éventail bordé de blanc. La femelle est plus discrète et possède un plumage plus terne et des caroncules moins grosses et moins rouges.
Faits marquants
Le dindon passe la majeure partie de son temps au sol, mais il dort en groupe dans les arbres, généralement les gros arbres matures non loin de l'eau. Le mâle peut s'occuper de 5 femelles à la fois, mais il ne participe pas à l'élevage des dindonneaux. À l'automne, mâles et femelles se séparent et passent l'hiver en groupes distincts avant de se retrouver au printemps.
10 Observations