Photo par Bernard Tremblay
Bruant de Le Conte
Bernard Tremblay
01 août 2017
Calgary
Ce bruant de Le Conte ne semblait pas être dérangé par la présence d'une guêpe, attirée par l'odeur des fleurs de chardon, ce que je trouvais surprenant étant donné la forte réaction au vénin chez les humains, beaucoup plus gros que les bruants.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
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301 Espèces différentes observées
Bruant de Le Conte
Ce bruant est l’un des plus discrets d’Amérique du Nord. On le localise presque toujours par son chant avant de l’apercevoir, si toutefois on y arrive. Il passe la majeure partie de son temps tapi au sol dans l’herbe dense. Rencontré dans les prés humides, les marais et les champs de foin, il se perche rarement en évidence, même pour chanter. Semblable au Bruant de Nelson, avec qui il partage un sourcil et une poitrine ocre, il s'en distingue par la raie blanche de sa calotte ainsi que les traces marron de sa nuque. Son chant ressemble au grésillement d’un insecte.
Faits marquants
Lorsqu'il est dérangé, cet oiseau insaisissable préfère s'enfuir en courant furtivement au sol. Il est fréquemment déniché par hasard, alors qu’on le fait sortir de sa cachette. Il peut attendre qu'un intrus s'approche à moins d’un mètre avant de s’envoler.
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