Photo par Bernard Tremblay
Oie des neiges
Bernard Tremblay
19 octobre 2017
Langdon
Ces oies des neiges semblaient se heurter lors de leur descente vers un lac pour se reposer. Cette espèce est l'une des seules qui augmente en nombre à un tel point qu' elle menace certaines plantes dans l'Arctique dont se nourissent des espèces menacées.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
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301 Espèces différentes observées
Oie des neiges
Cette oie est devenue très populaire partout en Amérique du Nord par ses vols en formation «V» grandioses de plusieurs milliers d'individus dans le ciel en migration. Elle s'arrête un court laps de temps sous nos contrées avant de reprendre leur chemin vers leurs aires de nidification au printemps. L'Oie des neiges niche haut dans l'Arctique, généralement dans les basses prairies humides composées principalement de graminées dont elle se nourrit. Le cri ressemble à un aboiement, c'est un «houk» nasal qui résonne loin et qui crée une cacophonie quand les oies sont très nombreuses. Elle est entièrement blanche hormis ses rémiges primaires qui sont noires. Le bec est rose et la face est souvent teintée de rouille due à la boue ferreuse dans laquelle elle plonge sa tête pour consommer des racines. Les deux sexes sont identiques, le jeune de l'année est grisâtre et il existe une mutation de forme sombre où l'oie est entièrement gris foncé hormis la tête qui est blanche.
Faits marquants
Au Québec, avant les années 60, cette oie se nourrissait presque exclusivement dans les marais intertidaux riches en Scirpes d'Amérique, une plante dont elle est friande des racines. Dans les années 70, elle a découvert la richesse des marais à spartines en modifiant graduellement sa trajectoire de migration. De nos jours, avec l'expansion des terres agricoles, les oies en migration se tournent davantage vers les champs de maïs, augmentant leurs réserves alimentaires pour la nidification et ainsi augmentant leur succès reproducteur.
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