Photo par Bernard Tremblay
Alouette hausse-col
Bernard Tremblay
01 janvier 2018
Calgary
J'ai dû attendre 45 minutes avant que cette alouette hausse-col se rapproche de mon auto. Elle cherchait des graines sur le bord de la route; les plumes bien dressées pour se réchauffer. La sous-espèce des prairies n'a pas de jaune sur les joues comme sur la photo.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Alouette hausse-col
Elle est notre seule alouette indigène en Amérique du Nord, et sa répartition sur le continent est l'une des plus vastes. Elle fréquente les milieux ouverts: champs de culture, pâturages, prés, toundra arctique, rivages de sable, etc. On peut l'apercevoir souvent en groupe à la fin de l'hiver, trottant au sol et picorant le gravier et les grains. Son chant est une série de notes cristallines rapides et agréables à l'oreille: «tout petit petit pti pti ti ti iiii». Le dessus de l'oiseau est brun uni et le dessous est blanc. La face est jaune avec un masque noir, des aigrettes noires et un plastron noir. En vol, on peut bien voir les bordures blanches de part et d'autre de sa queue. Les deux sexes sont semblables.
Faits marquants
Cette alouette niche très tôt au printemps avant même la fonte de la neige. Lors de la parade nuptiale, le mâle s'adonne à des acrobaties aériennes qui peuvent atteindre quelques centaines de mètres. Il chante alors tout en volant et peut se laisser tomber tête première à grande vitesse pour impressionner sa spectatrice.
6 Observations