Photo par Bernard Tremblay
Tournepierre à collier
Bernard Tremblay
19 mai 2018
Rainier
Ces deux tournepierre à collier ont séjournés pendant quelques semaines sur les rives d'un lac en Alberta, à la limite ouest de leur route de migration vers l'arctique. J'ai pu admirer leur plumage nuptial très différent de celui que j'avais observé lors d'un voyage au Mexique. Ils étaient en compagnie d'un pluvier argenté.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Tournepierre à collier
Ce limicole coloré niche loin au nord, dans la toundra à végétation clairsemée du Haut-Arctique. On l'y rencontre près des marais, des ruisseaux et des étangs. En migration, il s'arrête pour se ravitailler le long des plages côtières rocheuses et sablonneuses, des vasières et des rivages de lacs d'eau douce. À l'aide de son bec court et légèrement retroussé, il retourne les petites pierres, les algues et les coquillages à la recherche d'invertébrés, de petits poissons et même d'oeufs ou de charogne. Le plumage d’été est bariolé: dos roux tacheté de noir, tête aux motifs blancs et noirs contrastants, large collier noir tranchant sur la poitrine et le ventre blancs, pattes orangées. En migration et à l’hiver, le motif de base demeure reconnaissable, mais le plumage roux et le collier s’estompent partiellement et la tête devient terne.
Faits marquants
En migration, il peut former des groupes de plus de 1000 individus. Ses doigts, munis de petites épines et d'ongles courts fortement incurvés, l'empêchent de glisser lorsqu'il court sur les roches visqueuses en zone intertidale. Ses pattes courtes lui permettent également d'abaisser son centre de gravité.
5 Observations