Photo par Bernard Tremblay
Râle de Virginie
Bernard Tremblay
31 juillet 2018
Banff
Le râle de Virginie est assez rare en Alberta et surtout dans l' ouest de la province. Ce couple surveillait leurs petits; petites boules noires, dans un marécage alimenté par une source d'eau chaude souterraine en montagne. J'ai entendu aussi leurs cris en duo de différentes fréquences. Cet endroit est reconnu pour ses raretés puisque ce marécage ne gèle pas l' hiver. Les râle de Virginie aiment les eaux peu profondes où ils peuvent se nourrir d' invertébrés.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Râle de Virginie
Ce discret habitant des marais est commun au sud du Canada, où il fréquente les marais d'eau douce et plus rarement les marais d'eau salée. On le rencontre dans les mêmes habitats que son proche cousin, la Marouette de Caroline, et ses mœurs sont similaires. Les cris du mâle sont diversifiés mais deux sont faciles à reconnaître: le chant du mâle en période de reproduction est un «oink-oink-oink-oink» qui rappelle un peu le cochon, et des «guidik guidik guidik guidik» aigus sont souvent émis. Le corps de l'oiseau est marron généreusement strié de noir sur le dos et la nuque, la face est gris bleuté, les flancs noirs rayés de blanc. Le bec est long et rouge, la queue courte est souvent relevée à la verticale. Les sexes sont identiques, le jeune est plus foncé, avec plus de traces noires sur le corps.
Faits marquants
Réactif aux imitations et aux enregistrements, il est facile à attirer avec ses propres cris ou ceux de la marouette. Tout comme cette dernière, il se sert de ses longs doigts minces pour marcher sur la végétaton flottante du marais. Le mâle construit deux nids: un nid pour couver les œufs, et un second nid est construit à l'éclosion des jeunes afin de les couver à ce nouvel endroit. Nidifuges, les oisillons peuvent courir et nager dès le premier jour mais ne quittent pas le nid avant le quatrième jour.
10 Observations