Photo par Bernard Tremblay
Bec-croisé bifascié
Bernard Tremblay
10 août 2018
Millarville
J' entend le chant très particulier, composé d' une série nasillarde de trilles, du bec-croisé bi-fascié à chaque fois que je visite des parcs où il y a des conifères cette été. Normalement je les vois seulement l' hiver. Il est possible que la sècheresse dans l' ouest ait provoqué la libération prématurée de graines de sapins ce qui aurait entamé la migration de ces oiseaux vers le sud et l'est.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
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Bec-croisé bifascié
Ce petit passereau, associé à la forêt boréale, se retrouve jusqu’en région subarctique où il affectionne les conifères pour nicher. Il fréquente moins communément les massifs résineux des régions plus au sud dominées par les forêts mixtes et feuillues. Il utilise son bec courbé et entrecroisé comme outil pour ouvrir les cônes des conifères et pour se déplacer sur les branches à la manière d’un petit perroquet. Le mâle a le corps rougeâtre et la femelle jaunâtre, tous deux ayant les ailes noires avec deux bandes blanches.
Faits marquants
Un seul individu peut manger jusqu'à 3 000 graines de conifères par jour. Opportuniste, cet oiseau nomade peut se reproduire tout au long de l'année, suivant les pics de production semencière, très variables dans le temps. Il s'assure ainsi que la nourriture est suffisante pour mener à terme l'élevage des jeunes.
5 Observations