Photo par Richard Angers
Quiscale rouilleux
Richard Angers
05 juin 2017
Je ne savais pas que les « oiseaux noirs » venaient nicher jusqu'à Churchill.
Richard Angers
de ,
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249 Espèces différentes observées
Quiscale rouilleux
Plus rare et plus menu que son cousin bronzé, ce quiscale niche loin des régions habitées, en forêt boréale, dans les milieux humides boisés et les tourbières. C’est généralement en migration qu'on a l’occasion de l’observer, en compagnie des autres oiseaux noirs. Son chant grinçant a une finale plus aiguë que celui du Quiscale bronzé. L’automne et l’hiver, il a un plumage liséré de rouille qui facilite son identification. Autrement, il est tout noir, sans reflets.
Faits marquants
Le Quiscale rouilleux se nourrit principalement d'insectes et de matières végétales, mais il s'en prend parfois à d'autres oiseaux en période de pénurie alimentaire. Il a été observé se nourrissant de bruants, de merles et de bécassines, entre autres. On a constaté une diminution alarmante des effectifs (de près de 90 %) entre les années 1970 et 2010, ce qui lui a valu le statut d'espèce préoccupante au Canada. La perte et la perturbation des milieux humides, tant en forêt boréale que dans les lieux d'hivernage, y sont pour beaucoup, mais des études sont encore nécessaires pour bien comprendre les facteurs en cause.
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