Photo par Bernard Tremblay
Roselin pourpré
Bernard Tremblay
08 août 2019
A force d' observer les oiseaux on peut mieux apprécier le mouvement des populations avec le temps. Par exemple, j' ai observé que les roselin pourpré, qui nichent dans la forêt boréale, sont de passage à Calgary à la mi-Aout lorsque les fruits sauvages ont éclos. Ils continuent ensuite vers les États-Unis soit vers la côte ouest ou dans l' est du pays. L' oiseau sur la photo est une femelle. Elle se distingue du roselin familier par sa huppe, sa queue fourchée ainsi que son sourcil blanc.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
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301 Espèces différentes observées
Roselin pourpré
Ce joli petit passereau nous visite régulièrement l'été, où il passe beaucoup de temps aux mangeoires et dans les arbres à gazouiller joyeusement. Il affectionne beaucoup les grands conifères pour s'y nourrir et y nicher, que ce soit en forêt, à la lisière des forêts, au bord des cours d'eau, des routes, des marais, dans les parcs et dans les secteurs agricoles. Son chant est un beau babillage enjoué, long et modulé. Le mâle revêt un plumage d'un beau rouge framboise de la tête aux pattes, été comme hiver. La femelle et les jeunes, très différents, rappellent un bruant fortement rayé mais il est facile de les distinguer grâce à leurs larges sourcils blancs. Attention pour ne pas confondre avec la femelle du Cardinal à poitrine rose, très similaire mais plus grosse et plus contrastée.
Faits marquants
Le mâle a une parade nuptiale fascinante: il sautille sur le sol près de la femelle avec les ailes tombantes, puis il relève sa queue très haute en battant énergiquement des ailes, puis il s'envole à la verticale à faible hauteur à la manière des colibris avant de retomber près de la femelle. Les mâles peuvent aussi souvent s'adonner à des compétitions de chant entre eux pour les faveurs de la femelle qui observe la scène.
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