Photo par Bernard Tremblay
Carouge à épaulettes
Bernard Tremblay
24 février 2020
J' étais surpris d' entendre un chant qui ressemblait à celui d' un carouge à épaulette en plein hiver à Calgary. Cet oiseau cachait ses épaulettes, qui ne sont visibles qu' en période de nidification, et qui lui servent à intimider des mâles qui s' approchent de son territoire.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Carouge à épaulettes
De tous les «oiseaux noirs» du Québec, il est le plus abondant et le plus largement réparti. Il fréquente les marais, les champs, les bordures de routes. Son chant est reconnu de tous: «Oncle Harîîîîîîîîîî!». La femelle quant à elle, émet un crépitement strident et plaintif. Le mâle est complètement noir hormis aux épaules où il arbore fièrement des épaulettes rouges bordées de jaune. La femelle est complètement différente, fortement striée de brun sur tout le corps, semblable à un gros bruant, la face teintée de jaune. Les jeunes mâles ressemblent aux femelles avant d'enfiler leurs habits noirs l'été suivant.
Faits marquants
Le carouge est régulièrement polygyne, et un mâle peut avoir 2 ou 3 femelles nicheuses sur son territoire. Les mâles arrivent plus tôt que les femelles au printemps, à partir de la mi-mars, pour établir leurs territoires. Cet oiseau est très territorial et solidaire; il n'hésite pas à s'attaquer, avec les mâles du voisinage, à un raton laveur, un busard, un héron et même l'homme.
32 Observations