Photo par Jean-Yves Auclair
Sizerin flammé
Jean-Yves Auclair
30 décembre 2020
Ils sont venu en grand nombre, en même temps que le froid.
Jean-Yves Auclair
de Notre-dame-des-prairies, Québec
167 Observations
69 Espèces différentes observées
Sizerin flammé
Ce petit passereau bien emplumé est un résident du Grand Nord. Dans la taïga subarctique, le nid est installé dans un petit conifère ou dans un bosquet d'aulnes ou de saules, à moins de deux mètres au-dessus du sol; dans la toundra, il est placé au sol ou dans un buisson bas. C’est en hiver qu'on l’observe habituellement, alors qu’il descend sous nos latitudes pour s’alimenter les années de faible production de graines dans les régions nordiques. Il se déplace souvent en bandes bruyantes; on le repère alors à ses trilles et son « suii-it » aigu. Le mâle, gris-brun et fortement rayé, a la calotte rouge, le menton noir et la poitrine rosée (sans teinte rose chez la femelle).
Faits marquants
Pour rester au chaud pendant les longues nuits d'hiver, les sizerins se laissent choir dans la neige, creusant ainsi des tunnels qui peuvent mesurer plus de 30 cm de long et être recouverts de 10 cm de neige isolante. Ils s'en échappent en défonçant le plafond du tunnel. Ces oiseaux principalement granivores peuvent stocker des graines dans des poches latérales de leur oesophage, puis aller les décortiquer ailleurs dans un endroit sécuritaire et isolé du froid.
17 Observations