Photo par Sylvie Palmer
Tournepierre à collier
Sylvie Palmer
09 octobre 2015
Havre-Aubert
Observé, avec les pluviers, dans les roches, en bord de mer
Sylvie Palmer
de Montréal,
15 Observations
14 Espèces différentes observées
Tournepierre à collier
Ce limicole coloré niche loin au nord, dans la toundra à végétation clairsemée du Haut-Arctique. On l'y rencontre près des marais, des ruisseaux et des étangs. En migration, il s'arrête pour se ravitailler le long des plages côtières rocheuses et sablonneuses, des vasières et des rivages de lacs d'eau douce. À l'aide de son bec court et légèrement retroussé, il retourne les petites pierres, les algues et les coquillages à la recherche d'invertébrés, de petits poissons et même d'oeufs ou de charogne. Le plumage d’été est bariolé: dos roux tacheté de noir, tête aux motifs blancs et noirs contrastants, large collier noir tranchant sur la poitrine et le ventre blancs, pattes orangées. En migration et à l’hiver, le motif de base demeure reconnaissable, mais le plumage roux et le collier s’estompent partiellement et la tête devient terne.
Faits marquants
En migration, il peut former des groupes de plus de 1000 individus. Ses doigts, munis de petites épines et d'ongles courts fortement incurvés, l'empêchent de glisser lorsqu'il court sur les roches visqueuses en zone intertidale. Ses pattes courtes lui permettent également d'abaisser son centre de gravité.
5 Observations