Photo par Bernard Tremblay
Quiscale rouilleux
Bernard Tremblay
03 janvier 2016
Banff
J'ai retrouvé cette quiscale rouilleux (femelle) au marais du site national "Cave and Basin" du Parc National Banff. Des sources thermales empêchent la glace de se former sur une partie du marais et permettent ainsi différentes espèces de se nourrir de larves, poissons et plantes.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
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301 Espèces différentes observées
Quiscale rouilleux
Plus rare et plus menu que son cousin bronzé, ce quiscale niche loin des régions habitées, en forêt boréale, dans les milieux humides boisés et les tourbières. C’est généralement en migration qu'on a l’occasion de l’observer, en compagnie des autres oiseaux noirs. Son chant grinçant a une finale plus aiguë que celui du Quiscale bronzé. L’automne et l’hiver, il a un plumage liséré de rouille qui facilite son identification. Autrement, il est tout noir, sans reflets.
Faits marquants
Le Quiscale rouilleux se nourrit principalement d'insectes et de matières végétales, mais il s'en prend parfois à d'autres oiseaux en période de pénurie alimentaire. Il a été observé se nourrissant de bruants, de merles et de bécassines, entre autres. On a constaté une diminution alarmante des effectifs (de près de 90 %) entre les années 1970 et 2010, ce qui lui a valu le statut d'espèce préoccupante au Canada. La perte et la perturbation des milieux humides, tant en forêt boréale que dans les lieux d'hivernage, y sont pour beaucoup, mais des études sont encore nécessaires pour bien comprendre les facteurs en cause.
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