Photo par Bernard Tremblay
Buse à queue rousse
Bernard Tremblay
26 mars 2016
Carseland
La buse à queue rousse de la sous-espèce Harlan, telle que celle que l'on voit dans la photo, n'a pas de queue rousse ce qui porte certains ornitologues (ex: William S. (Bill) Clark) à croire qu'il s'agirait d'une espèce distincte. Clark croit que cette sous-espèce ,qui niche en Alaska, aurait été isolée lors de la dernière glaciation, ce qui aurait provoquer l'évolution séparée de cette sous-espèce.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
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301 Espèces différentes observées
Buse à queue rousse
Cette buse est la plus répandue et la plus connue des buses d'Amérique du Nord. On peut la croiser presque partout. Elle aime les forêts clairsemées avec de grands arbres matures pour faire son nid, non loin de la lisière de la forêt ou d'une clairière où elle peut chasser. Elle peut aussi nicher sur les falaises rocheuses ou sur les pylônes électriques. Son cri est devenu célèbre: c'est le cri «d'aigle» généralement utilisé dans les films. C'est une plainte grinçante: «tchiiiiiiiiiiii». Son dos est brun tacheté de blanc, le ventre est blanc avec une large ceinture noire qui facilite son identification. La queue rousse est facile à voir lorsque l'oiseau plane lentement en cercle. En vol, on peut aussi remarquer ses ailes larges et arrondies au bout. Les sexes sont semblables mais la femelle est plus grosse. Le juvénile n'a pas la queue rousse mais plutôt brun pâle légèrement barrée.
Faits marquants
Elle chasse principalement les petits mammifères (souris, campagnols, lièvres), mais elle est très opportuniste et peut capturer des oiseaux, des reptiles et des amphibiens. Le couple au printemps effectue une danse aérienne où les deux individus décrivent des ondulations dans le ciel. Parfois, le mâle pose ses serres sur le dos de la femelle durant la danse.
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