Photo par Bernard Tremblay
Pluvier semipalmé
Bernard Tremblay
07 mai 2016
Blackie
Les pluviers semi-palmé étaient les moins craintifs parmis un groupe de limicoles que j’observais. Leurs bec est mieux adapté à la capture de mouches et insectes qu’ils attrapent en courant qu’à la recherche de vers et larves enfouis dans la boues ce qui requiert un bec plus long.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
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Pluvier semipalmé
Ce petit pluvier niche dans le nord du Canada, sur les crêtes de sable ou de gravier, le long des plages côtières et dans la toundra. Il peut aussi nicher dans le gravier au bord des routes, non loin des villages du Grand Nord. Vu principalement en migration sous nos latitudes, il fréquente alors les vasières et les plages. Son petit «tchi-oui» aigu et sifflé est répété souvent lorsqu'il s'alimente en groupe à marée basse. Le dos, les ailes et le dessus de la tête sont brun uni, un masque noir se prolonge jusqu'au haut du front, une marque blanche relie les deux yeux, le dessous de l'oiseau est blanc et un seule bande pectorale noire est présente, contrairement au Pluvier kildir qui en possède deux. Le bec est orange au bout noir. En vol, on peut remarquer que sa queue brune est bordée de blanc et que ses ailes sont traversées d'un trait blanc. En hiver, il perd les marques noires de sa tête et sa bande pectorale devient brune. Les sexes sont semblables.
Faits marquants
Comme son nom l'indique, il porte des petites palmes allant jusqu'à la moitié des doigts, chose très rare chez les limicoles qui ne portent généralement aucune palme. Le nid de ce pluvier, composé de quelques brindilles seulement et déposé à même le sol généralement dans le gravier, est très difficile à repérer car les œufs, fortement tachetés, se dissimulent parfaitement dans l'environnement. Lorsque le parent s'installe sur le nid, il disparaît complètement de la vue, camouflé en milieu à découvert.
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