Photo par Bernard Tremblay
Bécassin roux
Bernard Tremblay
30 juillet 2016
Stavely
La différentiation des bécassin roux et bécassin à long bec est l’un des dèfis ornitologiques que j’apprécie. Leur identification est encore plus difficile en migration automnale puisque leurs plumes sont usées et qu’en plus ils commencent à muer. Après avoir feuilleté plusieurs guides d’oiseaux, j’ai conclu que cet oiseau est un bécassin roux à cause de la couleur orangée de ces flancs et par la présence de taches noires sur la poitrine (flancs).
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Bécassin roux
Ce bécasseau au corps rondelet et au long bec est facilement confondu avec le Bécassin à long bec. Ces deux limicoles à l'apparence presque identique étaient d'ailleurs autrefois considérés comme une seule et même espèce. Le cri du Bécassin roux permet toutefois de le différencier: un « iou-tiou-tiou » mélodieux et plus rapide que celui du Petit Chevalier. Il niche dans les tourbières à la limite entre la forêt boréale et la toundra subarctique. En migration, on l’observe sur les rivages boueux, tant en eau douce qu’en eau salée.
Faits marquants
Grâce au plumage très cryptique des adultes, les nids, placés au sol, sont particulièrement difficiles à détecter. Bien que les deux sexes partagent l'incubation des oeufs, seul le mâle prend soin des jeunes après l'éclosion.
4 Observations