Photo par Bernard Tremblay
Sturnelle de l'Ouest
Bernard Tremblay
17 septembre 2016
Blackie
Les sturnelles de l’ouest s’assemblent pendant la migration et communiquent entre elles. Leur plastron noir a perdu de son éclat. En general, cette espèce de sturnelle est plus pâle (ex : ses flancs sont blancs sur la photo) que la sturnelle des prés.
Bernard Tremblay
de Calgary, Alberta
650 Observations
301 Espèces différentes observées
Sturnelle de l'Ouest
Au Canada, cette sturnelle s’observe en été de la Colombie-Britannique jusqu’en Ontario. Elle fréquente une vaste gamme d'habitats ouverts (prés, pâturages, champs de foin, steppes alpines, etc.), mais préfère les prairies indigènes ou celles qui retournent à l'état naturel après l'abandon des cultures. Elle évite les secteurs envahis par les plantes ligneuses et ceux où la végétation est haute et dense. La femelle installe son nid au sol, dans une petite dépression protégée par une végétation herbacée dense. Le dessus du corps et des ailes de la sturnelle est brun et fortement rayé. Ses flancs, blancs, sont striés de taches noires plus courtes que chez la Sturnelle des prés. La gorge et le ventre, séparés par un imposant « V » noir à la poitrine, sont d'un jaune vif. En vol, on remarque les rectrices externes blanches de sa courte queue. Son chant, constitué de notes flûtées plus riches et plus mélodieuses que celles émises par la Sturnelle des prés, reste le meilleur indice pour distinguer ces deux espèces à l'apparence identique.
Faits marquants
La Sturnelle de l'Ouest est extrêmement sensible à la présence humaine et peut abandonner son nid lorsqu'elle est dérangée pendant l'incubation des œufs. Cependant, la conversion à grande échelle des prairies indigènes en cultures intensives constitue la principale menace qui pèse sur l'espèce.
7 Observations