Fiches descriptives
Ce fort joli bruant est typique des zones agricoles ouvertes et des terrains vagues à végétation herbeuse parsemée de buissons. Au Canada, il niche principalement dans le sud de la Saskatchewan et de l’Alberta. Souvent, il utilise les vieux nids de moqueurs au lieu de construire le sien. Le plumage est brun rayé et le motif marron, noir et blanc de la tête est distinctif. La poitrine pâle arbore une tache noire. Le chant est une suite de notes claires et mélodieuses.
Faits marquants
Contrairement à la plupart des passereaux, ce bruant marche au lieu de sautiller sur le sol, sauf lors de la parade nuptiale, remarquable: il saute puis s'accroupit au sol, la queue relevée à 45 degrés et les plumes écartées pour en faire ressortir les pointes blanches, tandis que les ailes tombantes touchent presque le sol. Lorsque la femelle est réceptive, le mâle lui offre une petite brindille juste avant la copulation.
Cette buse est la plus répandue et la plus connue des buses d'Amérique du Nord. On peut la croiser presque partout. Elle aime les forêts clairsemées avec de grands arbres matures pour faire son nid, non loin de la lisière de la forêt ou d'une clairière où elle peut chasser. Elle peut aussi nicher sur les falaises rocheuses ou sur les pylônes électriques. Son cri est devenu célèbre: c'est le cri «d'aigle» généralement utilisé dans les films. C'est une plainte grinçante: «tchiiiiiiiiiiii». Son dos est brun tacheté de blanc, le ventre est blanc avec une large ceinture noire qui facilite son identification. La queue rousse est facile à voir lorsque l'oiseau plane lentement en cercle. En vol, on peut aussi remarquer ses ailes larges et arrondies au bout. Les sexes sont semblables mais la femelle est plus grosse. Le juvénile n'a pas la queue rousse mais plutôt brun pâle légèrement barrée.
Faits marquants
Elle chasse principalement les petits mammifères (souris, campagnols, lièvres), mais elle est très opportuniste et peut capturer des oiseaux, des reptiles et des amphibiens. Le couple au printemps effectue une danse aérienne où les deux individus décrivent des ondulations dans le ciel. Parfois, le mâle pose ses serres sur le dos de la femelle durant la danse.
Ce grand bruant élégant est peu fréquent sous nos latitudes en été car il préfère nicher plus au nord, dans les régions boréales, subalpines et alpines. C'est au printemps et en automne qu'on peut avoir le loisir de l'observer, durant sa migration. Pratiquement toujours au sol, il sautille dans l'herbe le long des buissons à la recherche d'insectes et de graines. Le chant peut se faire entendre au printemps. C'est un sifflement mélodieux qui se termine par un trille: «Veux-tu du poulet frit?». Les deux sexes sont identiques: couronne de bandes noires et blanches, bec rose, dos brun strié et dessous gris uni. La gorge est plus blanchâtre que le reste. Le jeune a une couronne brune et blanche.
Fait marquant
Lorsqu'un intrus est trop près du nid, les deux parents émettent des cris d'alarme sans relâche, et ils peuvent même feindre une aile cassée pour leurrer les prédateurs et les éloigner du nid.
Le chant de ce bruant en souvent mieux connu que l'oiseau en tant que tel: «Où es-tu Frédéric, Frédéric, Frédéric» sifflé fort et mélodieux. Il est associé aux forêts conifériennes et mixtes, où il fréquente les lisières. On peut aussi le retrouver en forêt de feuillus, dans les tourbières et autres endroits plus ouverts tels que les pâturages et les coupes à blanc. Ce bruant qui trottine au sol des forêts en faisant craquer les feuilles mortes, en les retournant pour y débusquer graines et insectes, fréquente beaucoup les mangeoires en migration. Le dos est brun strié de noir, les ailes et la queue brunes, la poitrine et le ventre sont gris uni, la gorge est blanche et la calotte est noire ou brune rayée de blanc ou de chamois. Le point jaune juste devant l'œil est facile à repérer. Le juvénile est plus terne, le noir de la calotte est remplacé par le brun et la poitrine et le ventre sont striés de brun.
Faits marquants
Il existe deux types de Bruant à gorge blanche: le type à raies blanches, dont les raies de la calotte sont blanches et noires et le type à raies chamois, dont les raies de la calotte sont chamois et brunes. Ces différents types ne sont pas reliés au sexe. Le type à raies blanches, plus voyant, défendrait davantage le territoire et le type à raies chamois, plus discret s'occuperait davantage d'incuber les œufs.
Ce rapace strictement piscivore est l’un des plus répandus au monde: on le retrouve partout sauf dans les régions polaires. Il affectionne les côtes, les grands lacs, les fleuves et les rivières pour pêcher et pour nicher. Son nid, juché au sommet d’un gros arbre vivant ou mort ou d'une structure artificielle, est réutilisé aussi longtemps que le support reste en place. Le cri est un sifflement plaintif répété plusieurs fois. Il possède une huppe discrète, un bandeau brun tranchant sur la tête blanche, un corps foncé sur le dessus et pâle en dessous. Les deux sexes sont difficiles à distinguer sur le terrain.
Fait marquant
Le balbuzard possède un orteil externe réversible qui lui permet de saisir ses proies avec deux orteils dirigés vers l'avant et deux vers l'arrière. Des coussinets barbelés sous les orteils l'aident à saisir les poissons glissants.
Le sanderling est sans contredit l'un des limicoles les plus agréables à observer s'alimenter, trottinant à vive allure sur la plage. En été, il niche dans la toundra arctique, là où le substrat est très rocheux. Le reste du temps, on le retrouve en bande le long des plages sableuses et dans les vasières littorales. En été, mâle et femelle arborent un plumage roussâtre sur le dos et sur la poitrine. Le reste du temps, il est gris très pâle. La tache noire à l'épaule est visible en toute saison. En vol, on peut remarquer ses ailes noires traversées par une bande blanche. Son cri est un «twik twik twik, twik twik» très bref et aigu.
Fait marquant
Ses habitudes d'alimentation nous permettent de l'identifier rapidement. En groupe, à la lisière des vagues, ils se précipitent tous vers le ressac, à la recherche des petits invertébrés déposés par la vague. Quand une nouvelle vague revient, on peut les voir courir à vive allure afin de l'éviter, et le manège se répète quand la vague se retire à nouveau.
Ce joli limicole, tout vêtu de rouge brique en été, est un nicheur de la toundra arctique humide. Il est possible de l’observer en migration sous nos latitudes, où il fréquente alors les rivages maritimes et les grandes vasières. Très grégaire, il peut former des groupes de milliers d’individus, exécutant des prouesses aériennes entièrement synchronisées pour déstabiliser un prédateur ailé. Son cri de contact en groupe est un «nout» doux. La teinte rougeâtre de son plumage disparaît à l’automne.
Faits marquants
Ce bécasseau se nourrit des œufs de limules, un arthropode marin qui vient pondre sur les plages de la baie du Delaware pendant une courte période au printemps correspondant à une halte migratoire majeure pour les bécasseaux. La récolte abondante de limules par l’homme à ce moment a largement contribué au déclin important de la population de ce migrateur au long cours.
Ce petit limicole est le plus commun dans l'est de l'Amérique du Nord. Il niche dans la toundra où il affectionne les bordures de végétation riche le longs des cours d'eau. Il niche aussi dans les tourbières. Le mâle émet un chant peu mélodieux en vol durant la parade nuptiale: «arrrruarrrruarrrrruarrr» aigu. Il émet aussi un cri de contact, un «tchirt» bref et enroué. Il ressemble beaucoup au Bécasseau minuscule mais ses pattes sont noires, son dos est plus gris que brun et plus pâle que son proche cousin. Son bec est bien droit, sans incurvation.
Fait marquant
Le semipalmé a, comme son nom l'indique, de petites palmes entre les doigts, caractère unique chez les petits bécasseaux.
Le minuscule, qui porte bien son nom, est le plus petit limicole d'Amérique du Nord et aussi le plus petit oiseau de rivage au monde. Il est commun au sud du Québec principalement en migration car il niche plus au nord en été, de la boréalie à l'Arctique. Il émet souvent un trille, un "prrrrrrrit" aigu, ainsi qu'un tru-î aigu répété constamment. Il est le seul de sa famille à avoir les pattes jaunâtres au lieu de noires, ce qui facilite son identification.
Fait marquant
Comme tous les limicoles, les petits sont nidifuges: ils quittent le nid 24 heures après l'éclosion et ils sont déjà en mesure de s'alimenter seuls grâce à leurs pattes bien formées. Lors de sa quête alimentaire, ce bécasseau est beaucoup associé aux zones plus sèches des estuaires, dans la partie haute des marais salés où l'herbe est sèche et plus abondante. Il y picore le sol pour se nourrir de larves d'insectes et de crustacés.
Ce bécasseau au corps rondelet et au long bec est facilement confondu avec le Bécassin à long bec. Ces deux limicoles à l'apparence presque identique étaient d'ailleurs autrefois considérés comme une seule et même espèce. Le cri du Bécassin roux permet toutefois de le différencier: un « iou-tiou-tiou » mélodieux et plus rapide que celui du Petit Chevalier. Il niche dans les tourbières à la limite entre la forêt boréale et la toundra subarctique. En migration, on l’observe sur les rivages boueux, tant en eau douce qu’en eau salée.
Faits marquants
Grâce au plumage très cryptique des adultes, les nids, placés au sol, sont particulièrement difficiles à détecter. Bien que les deux sexes partagent l'incubation des oeufs, seul le mâle prend soin des jeunes après l'éclosion.
Autrefois plus abondante, la Bécassine de Wilson a vu sa population chuter au siècle dernier en raison de la chasse. Elle est étroitement associée aux milieux humides. Elle niche dans les tourbières, les marais d’eau douce et les champs inondés. En vol en parade nuptiale, le passage de l’air dans sa queue en éventail produit un « hou-hou-hou » caractéristique. La tête est rayée, le dessus du corps brun foncé et le dessous plus pâle.
Faits marquants
La bécassine se nourrit en enfouissant son long bec profondément dans un sol mou et humide pour sonder les larves d'insectes, les vers et d'autres proies invertébrées. La mandibule supérieure flexible peut s'ouvrir pour saisir la nourriture tandis que l’autre mandibule reste fixe, ce qui lui permet d’avaler des proies sans retirer son bec du sol. Comme ses yeux sont placés loin du bec, elle peut voir presque aussi bien derrière elle que sur les côtés, ce qui lui permet d'éviter de se faire surprendre par un prédateur.
Cette belle grande oie commune et abondante est la plus populaire d'Amérique du Nord. Elle affectionne toutes sortes de milieux pour nicher: étangs, lacs, rivières, marais, boisés, prés et même falaises. Elle fréquente principalement les tourbières et la toundra arctique pour nicher. Son cri fort et nasillard est reconnu de tous quand elle passe en formation «V» dans le ciel en migration:«A-Honk!» La femelle a un cri plus aigu et en une syllabe: «Hink!». Le bec, la tête et le cou sont noirs, les joues et le menton sont marqués d'une tache blanche. Le corps est brun, la poitrine et le ventre légèrement plus pâles que le dos. Le croupion et les sous-caudales sont blancs. Les deux sexes et les jeunes sont tous semblables.
Faits marquants
Les bernaches forment un couple uni pour toute la vie. Les oies sont des oiseaux herbivores, particularité assez rare dans le monde animal vu le long processus de digestion de l'herbe. Leur système digestif est donc particulièrement efficace pour ce type d'alimentation. Il existe une dizaine de sous-espèces de Bernaches du Canada en Amérique du Nord, variant en taille et en répartition géographique.
Cet oiseau de la famille des hérons a la particularité d’être actif principalement la nuit et au crépuscule. Il fréquente les marais d’eau douce et d’eau salée où il niche individuellement ou en colonies. Celles-ci peuvent n'abriter que des bihoreaux, mais elles sont souvent mixtes (hérons, cormorans, etc.). Le nid est situé dans un arbre, à une hauteur variant de 3 et 20 mètres du sol. À l’envol, le bihoreau émet souvent un : « couâc » guttural. L’adulte est gris pâle avec le dessus de la tête et le dos noirs tandis que le juvénile est entièrement strié de brun.
Faits marquants
Les jeunes bihoreaux quittent le nid après un mois mais ils ne peuvent pas voler avant l’âge de six semaines environ, ce qui fait qu’ils passent deux semaines hors du nid tout en étant extrêmement vulnérables. Ils se cachent alors dans la végétation, se rassemblant et s’alimentant en groupe, la nuit.
Ce bruant est l’un des plus discrets d’Amérique du Nord. On le localise presque toujours par son chant avant de l’apercevoir, si toutefois on y arrive. Il passe la majeure partie de son temps tapi au sol dans l’herbe dense. Rencontré dans les prés humides, les marais et les champs de foin, il se perche rarement en évidence, même pour chanter. Semblable au Bruant de Nelson, avec qui il partage un sourcil et une poitrine ocre, il s'en distingue par la raie blanche de sa calotte ainsi que les traces marron de sa nuque. Son chant ressemble au grésillement d’un insecte.
Faits marquants
Lorsqu'il est dérangé, cet oiseau insaisissable préfère s'enfuir en courant furtivement au sol. Il est fréquemment déniché par hasard, alors qu’on le fait sortir de sa cachette. Il peut attendre qu'un intrus s'approche à moins d’un mètre avant de s’envoler.
Ce bruant est doté d’un chant cristallin et mélodieux qu’il émet souvent à l’aube et au crépuscule, rappelant celui du Bruant chanteur mais en plus mélancolique. Il est fortement associé aux champs de graminées et aux espaces couverts d’herbes courtes. Le nid est construit directement au sol, dans une dépression bien dissimulée sous des touffes de foin. Les rectrices externes blanches permettent de l’identifier facilement au vol. Il arbore aussi un anneau oculaire blanc et des épaulettes marron, rarement visibles.
Fait marquant
Ce bruant réagit rapidement aux changements qui s'opèrent dans l'habitat: c'est souvent la première espèce à occuper les anciens sites miniers et à abandonner les vieux champs agricoles dès que les arbres y deviennent trop abondants.
Discret, ce bruant est peu connu du grand public, mais son chant mélodieux mérite notre attention. Il affectionne les endroits retirés tels les tourbières, les fourrés de saules et d'aulnes, les prairies humides et les secteurs de forêt qui ont été touchés par le feu. Le chant du mâle rappelle un peu celui du Troglodyte familier en moins puissant. Il débute toujours par un «glou-glou»: «glou-glou tchit-tchit-tchir zourrrr zourr zourrr».Son plumage ressemble à celui du commun Bruant chanteur mais les rayures sur les flancs sont plus fines. Une bande ocre traverse la poitrine finement rayée et les flancs. Sa face a des teintes plus grises que chez le Bruant chanteur, et sa poitrine n'a aucune grosse tache noire comme chez ce dernier. Le dessus est brun strié de noir, il a deux bandes rousses tachées de noir sur la calotte et le ventre blanc uni. Les deux sexes sont identiques.
Faits marquants
Chez cette espèce, c'est souvent la femelle qui sollicite le mâle pour des copulations et non l'inverse. Elle s'accroupit en frétillant des ailes et émet de petits cris. Visiteur occasionnel aux mangeoires en migration, il se fond souvent dans un groupe de bruants d'autres espèces. Très farouche, au moindre bruit il part vite se cacher dans les buissons en pépiant.
Ce petit bruant à queue courte fréquente principalement les marais salés et saumâtres, le long du Saint-Laurent. Il aime les marais à spartines au bord du fleuve où les petites mares (marelles) laissées par les marées sont nombreuses. Le chant du mâle est très caractéristique et rappelle le son d'une goutte d'eau dans une poêle brûlante: «Te-schÎÎÎÎÎÎÎÎÎ-tchik». Ses flancs, sa poitrine et ses larges sourcils sont de couleur ocre. Sa joue grise tranche nettement sur cette teinte beige jaunâtre. Une raie grise parcourt la calotte jusqu'à la nuque. Le dos est brun et les flancs rayés de noir.
Faits marquants
Les mâles et les femelles ne forment pas de couple et se reproduisent chacun avec différents partenaires. Une hiérarchie s'établirait entre les individus pour déterminer qui aura le droit de s'accoupler en priorité. Pour cette raison, le mâle ne nourrit pas les jeunes, la femelle s'en occupe seule.
Ce petit bruant terne est typique des milieux ouverts et champêtres. Il aime les champs avec peu d'arbres et une végétation herbacée haute qui lui sert de cachette pour son nid et de perchoir. On peut aussi le croiser sur les dunes où l'herbe est abondante ainsi que dans les marais et les tourbières. Le chant du mâle fait penser à un insecte, mais on peut y déceler une petite mélodie: «ti-ti-ti tsiiiiiiiiiiiiiiiiiii tsiou». Le dessus de l'oiseau est entièrement brun strié de noir, le dessous est blanc avec des rayures brunes. Pour le différencier du Bruant chanteur qui lui ressemble beaucoup et qui fréquente les mêmes habitats, on peut noter l'absence d'une grosse tache brune au centre de la poitrine ainsi que les sourcils jaunes du Bruant des prés.
Faits marquants
Il arrive parfois qu'un mâle s'occupe de deux femelles à la fois, mais dans ce cas il s'assure que l'une soit plus avancée que l'autre dans sa couvée afin de pouvoir participer au nourrissage des deux couvées de façon décalée dans le temps. Ce petit bruant est un excellent marcheur qui préfère fuir en courant sur le sol plutôt que de s'envoler. Il compte sur son plumage discret pour se fondre dans l'herbe.
Ce bruant nordique fréquente nos latitudes principalement en hiver. L'été, il niche près de l'arctique, dans la toundra forestière et arbustive. L'hiver, il fréquente nos milieux ouverts où il consomme les graines des arbres et des plantes. Il vient aussi aux mangeoires. Le chant du Bruant hudsonien est doux et musical: «Petit-ti-ti, tiou-tiou-ouip». Les deux sexes sont semblables; calotte rousse et trait roux derrière l'œil, bec bicolore (mandibule supérieure noire et inférieure jaune), dos brun strié et dessous gris-blanc uni, avec une tache noire sur la poitrine.
Faits marquants
L'aire de répartition hivernale serait différente selon les sexes: les femelles migreraient plus au sud jusqu'au nord des États-Unis, alors que les mâles resteraient plus au nord, sous nos latitudes. La majorité de nos Bruants hudsoniens hivernants seraient ainsi des mâles.
Ce majestueux rapace, facilement identifiable à son croupion blanc ainsi qu'à sa manière de planer au ras des champs, vacillant de gauche à droite, est aisé à repérer dans les milieux ouverts le long des routes en été. Il a de grandes ailes maintenues en forme de «V» lorsqu'il plane, à la manière de l'urubu. Il affectionne les champs et les marais d'eau douce et d'eau salée. Il émet un "kek-kek-kek-kek-kek» durant le vol. Le mâle est plus petit que la femelle, son corps est entièrement gris pâle et son ventre blanc, le bout des ailes est noir. La femelle, plus massive, est entièrement brune avec des stries sur les flancs et la poitrine. Le jeune ressemble à la femelle mais le ventre est plus foncé. Tous ont le croupion blanc bien en évidence.
Faits marquants
Le busard est équipé, tout comme les hiboux, d'un disque facial. Ce disque de plume permet aux sons de mieux se diriger vers l'oreille de l'oiseau afin d'aiguiser son ouïe lorsqu'il chasse. Il chasse principalement le campagnol et autres petits mammifères mais peut aussi attraper des oiseaux, des grenouilles et des serpents. Le mâle effectue une magnifique parade nuptiale aérienne au printemps, dessinant des «U» dans le ciel, en faisant des piqués, des arrêts presque complets en vol et des culbutes.
Espèce classique des grandes plaines et de l’ouest du continent, la Buse de Swainson s’observe souvent perchée sur les piquets de clôture. Elle fréquente les vastes milieux ouverts et secs (plaines, prairies, déserts) et tire aussi parti des terrains agricoles, où elle installe souvent son nid dans le seul arbre visible à des kilomètres à la ronde. Elle plane au-dessus des champs les ailes relevées à la manière d'un urubu. Le cri est un « kîîîîîîrr » traînant et grinçant. Chez la forme claire, la poitrine est roussâtre, le menton clair, le dessus du corps foncé et les dessous clairs.
Faits marquants
Les parents nourrissent leurs poussins de rongeurs (écureuils, lapins, etc.) et de reptiles, mais quand la saison de nidification tire à sa fin, ils passent à un régime composé presque exclusivement d'insectes, en particulier de sauterelles et de libellules.
Cet oiseau, cousin du héron, est passé maître dans l’art du camouflage. En effet, son plumage couleur cognac aux dessous rayés et arborant une raie noire caractéristique sur le côté du cou lui permet de se fondre à la perfection dans son environnement immédiat, particulièrement lorsqu'il pointe son bec vers le ciel. Il se tapit dans la végétation dense des marais d’eau douce et d'eau salée et des prés humides. Son cri, répété plusieurs fois, est un curieux bruit guttural rappelant le son d’une pompe à main : « oun-ka-tchoung ».
Faits marquants
Les yeux jaunes du Butor d'Amérique peuvent focaliser vers le bas, donnant l’impression que l’oiseau louche. Cette orientation visuelle améliore vraisemblablement la capacité de l'oiseau à repérer et à capturer ses proies. Les yeux deviennent orangés pendant la saison de reproduction.