Fiches descriptives
Anciennement appelé Morillon à collier, ce fuligule est associé aux baies marécageuses d'eau douce peu profonde. C'est un canard plongeur associé aux régions riches en conifères. Il est rare en eau salée. Le cri du mâle est un sifflement alors que la femelle, plus loquace, émet un ronronnement rude. Le mâle a le dos, la queue et la poitrine noirs, la tête est noire avec iridescence, les flancs gris-blanc et deux anneaux blancs sont présents sur le bec: le premier à la base et le second dans le dernier tiers. Le bout du bec est noir. La femelle, beaucoup plus terne, est entièrement brune avec les flancs brun-roux, l'anneau à la base du bec se transforme en zone blanchâtre plus étendue et un cercle oculaire blanc est présent.
Faits marquants
C'est le seul fuligule qui peut s'envoler d'un bond quand il est sur l'eau, à la manière des canards barboteurs. Les autres fuligules doivent courir sur l'eau pour réussir à décoller. Aussi, contrairement aux autres fuligules, il n'a pas l'habitude de prendre le large, et si ses canetons sont en danger, la cane les camoufle dans la végétation au lieu de les amener au large.
Ce canard plongeur se retrouve principalement dans l’ouest du pays; dans les provinces de l’Est, on l’observe uniquement en migration. Il niche dans les marais d’eau douce, les étangs, les lacs, les rivières ou les baies, là où la végétation émergente est assez abondante pour qu'il puisse y cacher son nid, tout près de l’eau. Il se distingue du Fuligule à tête rouge par son front fuyant, son corps plus blanc et son long bec foncé. La femelle a la tête, le cou et la poitrine plus ternes, brunâtres.
Faits marquants
Le nom latin de ce canard, Aythya valisineria, vient de la Vallisnérie d'Amérique, ou céleri sauvage, une plante dont les bourgeons et les rhizomes sont très prisés du Fuligule à dos blanc. Cet oiseau omnivore consomme une grande variété de plantes et d'invertébrés, changeant son régime alimentaire selon l'endroit et la saison.
Ce beau grand sulidé est très commun en été dans les eaux côtières de la Gaspésie. Nichant en grande colonie pouvant atteindre plusieurs milliers d'individus, ils établissent leurs nids sur les falaises des îles rocheuses généralement éloignées de la côte. On peut aussi le voir aux Îles-de-la-Madeleine, à Terre-Neuve et à l'île d'Anticosti. Son cri est généralement bien reconnu des observateurs: «ha-ran, ha-ran, ha-ran» enroué et répété. Son plumage est blanc éclatant avec le bout des ailes noires, la tête teintée de jaune et des lignes sombres découpent les différentes parties de son bec. En vol, l'oiseau a de longues ailes étroites. Les deux sexes sont semblables, les jeunes sont bruns tachés de blanc, et ils mettent 5 ans à devenir graduellement entièrement blancs.
Faits marquants
Les Fous de Bassan se reproduisent seulement à partir de 5 ans, lorsque leur plumage est finalement devenu tout blanc. Avant ce temps, ils sont appelés les prospecteurs, et ils se tiennent au pied des falaises, observant la colonie nicheuse et se familiarisant avec la vie en colonie avant de l'intégrer activement une fois mature. Les fous couvent leurs œufs à l'aide de leurs pattes palmées, très vascularisés. Il est fascinant d'observer les fous pêcher, se jetant du haut des airs telles des flèches transperçant l'eau.
À sa façon de hocher la tête à chaque coup de patte lorsqu'elle nage, la foulque fait penser à une poule. Cet oiseau au plumage ardoisé et au bec blanchâtre fréquente les marais d’eau douce, où elle se tient souvent en eau libre, loin de la végétation. Le nid, placé à proximité de son aire d'alimentation, est dissimulé par la végétation émergente, qui lui fournit aussi un support. Espèce très vocale, son répertoire comprend une grande variété de cris (caquètements, sifflements, etc.). Lorsqu'elle se déplace au sol, on peut apercevoir ses longs doigts lobés.
Faits marquants
Lentement et méticuleusement, cet oiseau surtout végétarien cueille les plantes en marchant, nageant ou barbotant la tête sous l'eau ou en plongée. En vol, les foulques semblent lourdes et maladroites. Pour parvenir à s'envoler, elles doivent généralement battre des ailes tout en courant sur l'eau sur plusieurs mètres.