Fiches descriptives
Cette charmante petite acrobate est reconnue de tous, initiés ou non à l'ornithologie. Débordante de vie et présente toute l'année, la mésange vient même manger les graines dans nos mains. C'est au printemps que nous pouvons entendre son doux chant sifflé: «hi-u-u». Le reste de l'année, c'est par ses petits cris de contact que nous pouvons la repérer, principalement avec son "chick-a-dee-dee-dee. Habituée des mangeoires, elle fréquente les banlieues et les villes, mais elle niche dans les forêts de feuillus ou mixtes, où elle excave un trou dans un chicot mort. Elle creuse une nouvelle cavité tous les ans. Les deux sexes sont identiques; calotte et menton noirs, joues blanches, dos, ailes et queue grises et dessous blanc beige.
Faits marquants
Vivant en groupe l'automne et l'hiver, ces petits passereaux fonctionnent avec une hiérarchie complexe. Les mésanges au sommet de la hiérarchie se présentent les premières aux mangeoires, et leur ordre d'apparition à celles-ci est très structuré.
Entièrement identique physiquement au Moucherolle des saules, le Moucherolle des aulnes s'en distingue uniquement par son chant et par ses mœurs différentes. Le Moucherolle des aulnes émet un «rrroui-biou» roulé et sifflé. Son cousin identique émet plutôt un «fritz, fritz-biou» précipité. Le Moucherolle des aulnes est commun et largement répandu au Canada. Il fréquente les fourrés et les buissons denses des habitats humides. Il aime les bordures de cours d'eau riche en végétation, les marais et les tourbières. Comme son nom l'indique, il est beaucoup relié aux aulnes, très présents dans son environnement. C'est un passereau terne et discret au plumage brun-vert avec le dessous plus pâle. La gorge blanche contraste bien avec la tête foncée. Deux barres alaires blanches sont présentes sur les ailes noires et l'oiseau est muni de cercles oculaires. Les deux sexes sont identiques.
Faits marquants
Il est reconnu espèce distincte du Moucherolle des saules depuis les années 70 seulement. Le mâle chante uniquement sur une courte période de l'été, soit les deux premières semaines de juin environ. De plus son chant est entendu principalement le matin et le soir, plus rarement dans la journée.
Cette mouette à capuchon est commune surtout dans les provinces de l'Ouest. Timide, elle aime les habitats loin de l'homme, telle la forêt boréale où elle recherche les tourbières, les petits lacs forestiers et les rivières tranquilles pour nicher. Son cri est un «tcherr» ou un «tchîrr» nasal rappelant le cri des sternes. En période de reproduction, l'oiseau a la tête entièrement noire et les yeux bordés de blanc, le manteau gris pâle, le cou et le dessous pâle. La queue est blanche, la bordure du bout des ailes noires, et en vol, on peut la distinguer des autres mouettes par son triangle blanc aux rémiges primaires. Les jeunes n'ont pas de capuchon noir, le bout de la queue est noir et les ailes ont beaucoup de noir. L'adulte en hiver ressemble au jeune hormis le noir à la queue et aux ailes, avec une petite tache noire à l'oreille. Les sexes sont identiques.
Faits marquants
Contrairement à la plupart des autres laridés, cette mouette préfère nicher dans les arbres qu'au sol. Agressive en période de reproduction, elle n'hésite pas à s'attaquer aux observateurs qui passent trop près de son nid.
La marouette est passée maître dans l'art de passer inaperçue. Rares sont les chanceux qui arrivent à l'entrevoir, l'instant de quelques secondes, à travers les herbes du marais. Répartie largement en Amérique du Nord, la marouette fréquente les marais d'eau douce, les marais salés et les prés humides où poussent les quenouilles. Son habitat doit être riche en végétation haute où elle s'alimente en toute quiétude en marchant sur les plantes aquatiques et au sol. Le chant du mâle est le meilleur moyen de signaler sa présence: «huî! hî-hî-hî-hî-hî-hî huuu». C'est un hennissement aigu et descendant. Il émet aussi souvent un «Keûr-oui» aigu sur un ton interrogateur. Le plumage est brun, taché de noir et de blanc. La face et la poitrine sont gris uni et un masque noir est présent, qui descend en un trait large sur la poitrine. Le bec est court et jaune vif, la queue est courte et souvent relevée à la verticale, exposant bien ses sous-caudales blanches. Sexes semblables, le jeune est dépourvu de masque noir.
Faits marquants
Ses très longs doigts minces lui permettent de marcher sur la végétation dans l'eau sans couler. Les adultes consomment principalement des graines de plantes alors que les jeunes en croissance consomment surtout de petits invertébrés aquatiques. Son hennissement peut être entendu le jour comme la nuit.
Ce moqueur tout gris porte très bien son nom. En effet, son cri ressemble à s'y méprendre au miaulement d'un petit chat. Commun dans tout le sud du Canada et aux États-Unis, le Moqueur chat aime les broussailles à l'orée des bois, les fourrés, les parcs et les jardins où la végétation est dense. Le déboisement a profité à l'espèce, lui offrant davantage de secteurs avec de jeunes arbres et des arbustes. Pour différencier son chant sifflé entrecoupé d'imitations des autres espèces de moqueurs, on peut remarquer que contrairement à ses cousins, il ne répète jamais ses phrases plus d'une fois. Entièrement gris ardoise, sa calotte est noire et ses sous-caudales sont rousses. Quand il est agité, il relève sa queue et expose bien ses sous-caudales. Les sexes sont identiques.
Faits marquants
Bon imitateur, il peut imiter le chant des autres oiseaux qu'il incorpore à son propre chant en les enchaînant l’un à la suite de l'autre, offrant ainsi une curieuse mélodie. Insectivore au début de l'été, il devient graduellement plutôt frugivore à mesure que la saison avance. Il peut même fréquenter les mangeoires où il avale les noix et les fruits.
Ce bel oiseau bleu est un proche parent du Merle d'Amérique. Il fait son nid dans une cavité qu'il trouve déjà excavée puisqu'il n'est pas outillé pour excaver lui-même. Il affectionne les nichoirs installés à son intention. Il fréquente les espaces ouverts tels que les pâturages, les champs, les vergers, les jardins, les prés et les secteurs de coupes forestières. Son chant rappelle un peu celui de son cousin le merle, mais la rythmique est différente, les phrases plus courtes et la voix plus rauque. Le mâle a le dessus bleu de la tête à la queue, la poitrine et les flancs rouge brique et le ventre blanc. La femelle lui ressemble en plus terne, et les jeunes sont parsemés de taches à l'instar des jeunes du merle.
Faits marquants
Même s'il fréquente les habitats ouverts, le merlebleu a besoin de bons perchoirs pour faire le guet et chanter. Ainsi, on pourra le voir aisément perché sur un fil, un arbre mort ou un poteau, observant les alentours. Il lui arrive de plonger au sol pour capturer un insecte avant de remonter rapidement sur son perchoir.
Ce joli petit alcidé, encore parfois appelé le perroquet de mer, s'installe en été sur la côte nord du golfe du Saint-Laurent, le long du Labrador et sur les côtes de Terre-Neuve. Il niche en colonie sur les îles ou dans les falaises de la côte où il recherche les anfractuosités de la roche pour pondre son œuf. Il peut aussi creuser lui-même son terrier dans les talus humides. Silencieux en mer, son meuglement émis près du nid fait penser à une scie à chaîne qui démarre. Le dessus du corps est entièrement noir et le dessous est blanc de la poitrine aux sous-caudales. La face est blanche avec une larme horizontale derrière l'œil et une pointe foncée en haut de l'œil lui donnant un air d'arlequin. Le bec triangulaire, plus haut que large, est garni de jaune, d'orange et de gris bleuté. Les sexes sont semblables; en hiver la face vire au brun foncé et le bec perd en masse et en couleur.
Faits marquants
Pêcheur hors pair, il peut ramener dans son bec plus d'une vingtaine de poissons en une seule pêche. Il affectionne surtout le capelan et le lançon. Le macareux est souvent victime du Goéland marin, qui attrape les jeunes et peut même s'attaquer aux adultes. Pour diminuer les risques de prédation, les macareux préfèrent nicher en grande colonie.
Le tchébec doit son drôle de nom à l'onomatopée de son chant court et perçant: «tché-bek! tché-bek!» répété inlassablement. Il fréquente les forêts de feuillus ou mixtes clairsemées, les jeunes forêts en régénérescence ainsi que l'orée de forêts plus denses. Son dos et sa tête sont grisâtres, ses dessous sont blanchâtres. Ses deux bandes alaires blanches sont bien nettes sur ses ailes noires, et il a des cercles oculaires. Il est plus petit que la plupart des autres moucherolles. Les deux sexes sont identiques.
Faits marquants
Contrairement aux autres tyrannidés, il a tendance à nicher en colonie lâche, où les nids sont rapprochés, mais où chaque mâle défend son petit lopin. De plus, il chasse en fondant en piqué sur les insectes posés, contrairement à ses cousins qui chassent les insectes en plein vol.