Fiches descriptives
Surtout associée aux conifères, on la retrouve dans les forêts mixtes et conifériennes, où elle niche dans les arbres morts qu'elle excave ou dans les anciens nids de pics. Elle peut fréquenter les nichoirs. Elle aime aussi le suif et le tournesol noir aux mangeoires. Dans la forêt, elle se nourrit principalement de graines de cônes, mais aussi d'insectes et de larves. Le cri est un «heink» très nasillard, et le chant est un trille nasillard rapide. Les deux sexes se ressemblent beaucoup: dessus de la tête noir avec sourcils blancs, dos gris bleuté uni et dessous roux. La femelle a la calotte et les flancs plus pâles. La queue est très courte.
Faits marquants
La sittelle se déplace tête en bas le long des troncs, du haut vers le bas à la recherche de larves d'insectes. Cette espèce a l'habitude d'enduire de résine de conifères l'entrée de la cavité de son nid, ce qui a pour but d'éloigner les insectes nuisibles telles les fourmis. Cette habitude force les oiseaux à entrer dans la cavité sans se poser sur le contour du trou.
De plus en plus rare dans nos contrées, cet oiseau de la famille du carouge égaie les milieux ruraux du sud du Québec. La sturnelle fréquente les champs, les prés et les pâturages où l'herbe est dense et la couche d'herbe sèche au sol est épaisse. Perché sur son piquet de clôture, le mâle émet un joli chant flûté et fort: «Tîu-ti, ti-u». Les deux sexes sont identiques, le dessus est brun et le dessous jaune vif de la gorge au ventre. La poitrine est traversée d'un grand "V" noir facile à voir. Les rectrices externes de sa queue sont blanches et facilitent son identification en vol. Le vol est une battue rapide suivie de courts planés.
Faits marquants
Les sturnelles mâles peuvent avoir jusqu'à 3 femelles en même temps. Ces dernières auraient d'ailleurs de meilleurs succès reproducteurs lorsque liées à un tel mâle puisque cette stratégie serait réservée aux mâles plus âgés et expérimentés, capable de bien défendre leurs nichées.