Fiches descriptives
Ce tétras est commun principalement dans les provinces du centre du Canada, où les prairires abondent. Il fréquente les tourbières, les brûlis et les coupes forestières en régénération. Le dessus du corps est brun généreusement taché de blanc et d'un peu de noir, le dessous est blanc abondamment strié sur la poitrine et plus clairsemé sur le ventre et les flancs, avec de petites encoches en forme de «V». Une petite huppe est présente, et le mâle arbore un sourcil jaune. Semblable à la Gélinotte huppée, le Tétras à queue fine s'en distingue par son ventre moins strié et par la forme de sa queue, très mince en vol, bordée de blanc. Les tarses sont entièrement emplumés. Lors de l'accouplement, le mâle émet des gloussements et des caquètements pour attirer les femelles. Le reste du temps, l'oiseau est assez silencieux.
Faits marquants
Les mâles, lors de la période d'accouplement, se regroupent en lek. Ce système consiste à se regrouper sur un terrain denudé et exposé afin de parader et d'attirer les femelles. Ces dernières se promènent dans le lek et analysent les mâles qui s'acharnent à les séduire, défendant un minuscule espace. Une fois son "magasinage" terminé, elle sélectionne un mâle qui aura le droit de la féconder. Les mâles au centre de l'arène sont plus convoités que ceux en périphérie, qui sont souvent de jeunes mâles. Tout de suite après l'accouplement, la femelle s'éloigne et part élever seule ses rejetons.
C'est notre troglodyte le plus rare au Québec, et aussi l'un des plus petits, du haut de ses 10 cm. Il est très discret et difficile à observer, caché dans les herbes hautes. Il fréquente principalement les prés humides à carex où poussent des buissons épars. Son chant est un son saccadé «tchek-tchek-tchekeurrrrrr» se terminant en trille. Il ressemble beaucoup physiquement au Troglodyte des marais, duquel il diffère par le dessus rayé de sa tête ainsi que par ses sous-caudales orangées. À l'instar des autres troglodytes, sa queue courte est généralement portée droite, à 90 degrés avec le corps. Il est entièrement brun avec de fines rayures blanches sur le dos.
Faits marquants
Chanteur acharné, le mâle peut chanter jusqu'à 20 heures par jour, nuit et jour. Le mâle peut construire jusqu'à 13 nids pour permettre à la femelle de choisir le meilleur.
Ce petit oiseau discret est de la même famille que le Chardonneret jaune et fréquente les mangeoires, surtout en hiver dans le Québec méridional. Il affectionne les forêts mixtes et conifériennes, où il trouve nourriture et sites de reproduction. Son chant enjoué rappelle celui du chardonneret en plus rauque, et il est souvent ponctué de «zriiiiiiiiiiii» bourdonnants qui facilitent son identification. Le mâle et la femelle ont le même plumage, soit fortement rayé de brun foncé sur tout le corps, avec un soupçon de jaune aux ailes et à la base de la queue, parfois difficile à voir. Le bec est très pointu.
Faits marquants
Le tarin est un oiseau grégaire qui effectue des déplacements très erratiques. Il peut être très abondant une année dans un secteur et complètement absent l'année suivante. Ses déplacements seraient reliés à la nourriture. Comme il se nourrit principalement de graines, dont celles de certains arbres qui n'en fournissent pas chaque année, il est très difficile de prévoir où seront aperçus les tarins.
Cette belle tourterelle aux douces teintes de brun pastel est fort commune dans nos banlieues du Québec. Elle fréquente tout aussi bien le milieu agricole que le milieu urbain. Elle aime les bois clairsemés, les bosquets, les boisés , les plantations et les arbres en bordure de route. Elle fréquente nos mangeoires où on peut l'apercevoir picorer au sol les céréales. Son chant est une plainte douce et mélancolique: «Hou-ah Hou Hou Hou» et il lui a valu son nom. Son corps est entièrement brun et le bout de ses ailes est parsemé de taches noires. En vol, on peut remarquer les bordures blanches de sa longue queue pointue, ainsi que le son caractéristique du sifflement de ses ailes.
Faits marquants
Le nid est un mince amoncellement d'herbes et de brindilles qui se brise souvent lors d'intempéries, ce qui entraîne la perte des oeufs ou des jeunes. Cet oiseau nourrit ses jeunes grâce au "lait de pigeon", une substance crémeuse, blanche et riche, sécrétée par le jabot.