Fiches descriptives

Oriole de Baltimore

Ce bel ictéridé passe difficilement inaperçu aux yeux de l'observateur, avec son plumage éclatant et son chant mélodieux. Il aime les milieux ouverts où règnent les grands feuillus massifs. Friand des fruits, il fréquente aussi les vergers ainsi que les forêts peu denses non loin de l'eau. L'oriole est observé aux mangeoires où il affectionne les quartiers d'orange, le sirop sucré et fruits divers. Le chant du mâle est un joli sifflement mélodieux rappelant un peu le merle, mais souvent entrecoupé de petits cris mélodieux. Le corps de l'oiseau est orange vif, la tête, le haut du dos, les ailes et la queue sont noirs. Les rectrices externes de la queue portent des bandes orangées bien visibles en vol. La femelle est plus terne, le noir de son plumage plutôt délavé et les zones orangées plus fades. Les deux sexes ont des barres alaires blanches.

Faits marquants 

Le nid de l'oriole, en forme de bourse et suspendu, est le résultat d'un tissage complexe et sa construction peut durer jusqu'à 8 jours. Il est accroché à des branches fines très haut dans un arbre et son accès par les prédateurs, trop lourds pour de si petites branches, est difficile. À la fin de l'été, les femelles deviennent errantes et commencent leur mue avant celle des mâles.

Proposer une amélioration à cette fiche
22 observations
Oie des neiges

Cette oie est devenue très populaire partout en Amérique du Nord par ses vols en formation «V» grandioses de plusieurs milliers d'individus dans le ciel en migration. Elle s'arrête un court laps de temps sous nos contrées avant de reprendre leur chemin vers leurs aires de nidification au printemps. L'Oie des neiges niche haut dans l'Arctique, généralement dans les basses prairies humides composées principalement de graminées dont elle se nourrit. Le cri ressemble à un aboiement, c'est un «houk» nasal qui résonne loin et qui crée une cacophonie quand les oies sont très nombreuses. Elle est entièrement blanche hormis ses rémiges primaires qui sont noires. Le bec est rose et la face est souvent teintée de rouille due à la boue ferreuse dans laquelle elle plonge sa tête pour consommer des racines. Les deux sexes sont identiques, le jeune de l'année est grisâtre et il existe une mutation de forme sombre où l'oie est entièrement gris foncé hormis la tête qui est blanche.

Faits marquants 

Au Québec, avant les années 60, cette oie se nourrissait presque exclusivement dans les marais intertidaux riches en Scirpes d'Amérique, une plante dont elle est friande des racines. Dans les années 70, elle a découvert la richesse des marais à spartines en modifiant graduellement sa trajectoire de migration. De nos jours, avec l'expansion des terres agricoles, les oies en migration se tournent davantage vers les champs de maïs, augmentant leurs réserves alimentaires pour la nidification et ainsi augmentant leur succès reproducteur.

Proposer une amélioration à cette fiche
17 observations
Oriole des vergers

Cet oriole est présent uniquement à l'extrême sud de l'est du Canada où il reste peu commun. Il est vu partout au centre et dans l'est des États-Unis. Plus petit que l'Oriole de Baltimore, il lui ressemble beaucoup, mais son plumage est marron. Il se tient beaucoup, comme l'indique son nom, dans les vergers et autres plantations d'arbres fruitiers. Il aime les milieux ouverts près des fermes et les forêts peu denses ainsi que les banlieues de temps à autre. Il peut être observé aux mangeoires et y consomme des fruits et du nectar. Son chant ressemble beaucoup à celui du Cardinal à poitrine rose, avec un timbre moins fluide et moins clair, plus souvent entrecoupé de notes rauques. Le corps est entièrement marron, la tête, le haut du dos, les ailes et la queue sont noirs. La femelle est verdâtre avec les ailes noires, les jeunes mâles, qui prennent deux ans à obtenir leur plumage adulte, ressemblent à la femelle, mais ont le cou et une bavette noirs. Malgré leur plumage terne, ils sont capables de se reproduire.

Faits marquants

Le mâle serait assez fidèle à son site de nidification, mais pas la femelle. Au Canada, la majorité des oiseaux aperçus seraient des jeunes mâles en exploration de nouveaux territoires, rarement des adultes d'expérience. 

Proposer une amélioration à cette fiche
Aucune observation