Fiches descriptives
Ce petit oiseau aquatique aux allures de canard est largement répandu partout en Amérique du Nord. Il fréquente les lacs peu profonds, les étangs et marais, les ruisseaux calmes et parfois les baies d'eau salée non affectées par les marées. Son corps est entièrement brun, son menton et sa gorge noirs, les sous-caudales sont blanches et la queue est absente. Son bec blanchâtre est traversé d'une ligne noire. Les sexes sont semblables. L'hiver, leurs plumes noires sous la gorge deviennent blanches et l'anneau noir au bec disparaît. Le juvénile ressemble aux adultes en hiver avec plus de traces foncées sur les joues. Le cri du Grèbe à bec bigarré est guttural et plaintif: «couc couc cou cou cou cou cou cou cou-oup cou-oup».
Faits marquants
En cas d'alerte, ce grèbe peut vider l'air emprisonné dans son plumage afin de submerger son corps, ne laissant que sa tête discrète hors de l'eau pour scruter les alentours. Les couples ont plusieurs comportements ritualisés durant la période des accouplements: des poursuites, des vols en cercle, le mâle porte des tiges de plantes dans son bec, etc.
Ce petit alcidé est répandu dans l'est du Canada, dans l'estuaire du Saint-Laurent et dans le golfe. Il niche le long des côtes, en nombreuses petites colonies, dans les cavités rocheuses, sur les falaises et dans les éboulis rocheux. Le cri de ce petit guillemot rappelle une souris: un petit sifflement rapide, très aigu et perçant. On peut difficilement se méprendre sur son identification en période estivale: son corps est entièrement noir hormis la grande tache blanche sur l'aile (miroir). L'intérieur du bec et les pattes courtes sont rouge vif, ce qui crée un contraste avec le reste du corps. Les sexes sont identiques. Le plumage en hiver vire au blanc, hormis le bout des ailes, le dos et la nuque qui gardent une teinte plus sombre. Le juvénile ressemble aux adultes en hiver.
Faits marquants
Les couples de Guillemots à miroir sont unis pendant plusieurs années, mais les "divorces" sont fréquents si la reproduction échoue. Pendant la couvaison, les deux parents ont deux plaques incubatrices sur la poitrine, des zones dénudées de plumes qui leur servent à accroître le transfert de chaleur aux œufs.
Ce superbe grèbe de l’Ouest est observé au Canada du Manitoba à la Colombie-Britannique. Il se reproduit dans les lacs alcalins et les étangs peu profonds. En migration, il s'arrête en grand nombre dans les lacs salés du Sud-Ouest américain; l'absence de poissons y favorise la prolifération d'invertébrés dont il se nourrit. La parade nuptiale est complexe et comprend des extensions du cou et des courses côte à côte sur l’eau. En été, sauf pour les flancs roux, le plumage des adultes est noir avec des plumes dorées s'étendant en éventail derrière l'oeil rouge. La parade nuptiale s'accompagne de trilles et de notes vrombissantes; le cri est un simple « chip » aigu.
Faits marquants
Le Grèbe à cou noir ne migre que la nuit. Comme il s'attarde très longtemps dans ses haltes migratoires, sa migration automnale vers le sud est la plus tardive de toutes les espèces d'oiseaux de l'Amérique du Nord.
Parfois encore surnommé le «pompeux» par sa manière de hocher la tête d'avant en arrière quand il est nerveux, ce canard plongeur qui niche dans les cavités d'arbre s'accommode bien des nichoirs aménagés. Il niche dans la forêt boréale, à proximité d'un plan d'eau. Le mâle en parade émet un «pî-îk» aigu et nasillard, la femelle émet un «graa» rauque. Les ailes sifflent en vol, à la manière des tourterelles. Le mâle a le dos noir avec des bandes blanches striées de noir à la base des ailes. Les rémiges secondaires des ailes sont marquées d'une grande tache blanche. La tête est noire irisée avec un gros point blanc devant l'œil doré, la poitrine et les flancs sont blancs, la queue est noire. La femelle a la tête toute brune sans tache blanche, le dos gris-noir uni et elle aussi une tache blanche sur les rémiges secondaires, moins grande que le mâle.
Fait marquant
La parade nuptiale du mâle est très élaborée. Il penche d'abord la tête loin vers l'arrière en soulevant la poitrine, puis il tend soudainement son cou droit vers l'avant, le bec vers le ciel en émettant son fameux: «pî-îk!»
Cet oiseau vif et nerveux peut être aperçu en grand groupe querelleur l'hiver, et en couple plus discret l'été. Il fréquente les forêts de conifères matures avec prédominance d'épinettes et de sapins. Il mange des insectes mais est principalement granivore, et il ouvre sans peine les noyaux de certains fruits comme le cerisier à grappes. La force de leur bec pour casser des noyaux est impressionnante. Ce gros passereau, cousin du chardonneret, n'a pas de chant mélodieux, mais il émet un «tchirp» enroué et perçant, répété sans cesse. Le mâle est jaune sur le dos, au front, aux scapulaires et au ventre, a les ailes et la queue noires et une grosse tache blanche aux ailes. La femelle lui ressemble en plus terne et plutôt grise.
Faits marquants
Cet oiseau est fortement associé à la Tordeuse des bourgeons de l'épinette et il est un bon indicateur de la présence de l'insecte. Dans les secteurs où la tordeuse est abondante, le gros-bec l'est aussi.
Le Geai bleu est un petit corvidé, cousin de la corneille et du corbeau. Bruyant et coloré, il a vite fait d'attirer l'attention. Ses cris d'alerte sont bénéfiques à tous ses voisins, oiseaux et mammifères, pour les avertir de la venue d'un prédateur. Il fréquente les banlieues, les forêts mixtes, feuillues ou conifériennes, mais il préfère les habitats plus clairsemés des milieux ruraux ou des parcs. Le secteur qu'il fréquente comprend bien souvent des chênes, puisqu'il est très friand des glands. Son cri fort et cassant est connu de tous: «Djé! Djé! Djé!». Il émet aussi souvent un grincement tout aussi fameux qui rappelle une poulie qui grince: «couidul-couidul-couidul». Son plumage est principalement bleu clair, avec des taches blanches sur les ailes et la queue. La huppe bleue tranche sur la face blanche. Le dessous blanc est délimité par un grand collier noir qui remonte jusque derrière la huppe.
Faits marquants
Le geai possède une poche gulaire qui, à l'instar des rongeurs, lui permet d'emmagasiner les graines qu'il récolte. Omnivore, il peut aussi chaparder les œufs et les oisillons des petits passereaux, manger des grenouilles, des poissons, des souris. La femelle construit plusieurs faux nids pour leurrer les prédateurs.
Cette belle musicienne possède le chant le plus élaboré et le plus puissant parmi les grives d'Amérique du Nord. Elle est aussi nettement plus grosse que ses cousines. Son chant peut être traduit comme suit: «choc-choc î-o-lé, ra-vi-o-li, oudiou-lé-o». Les dernières notes sont souvent trillées. Elle aime les forêts de feuillus âgées, peu modifiées par l'homme, où son chant peut résonner loin. Le dessus est brun de la tête à la queue avec une teinte rousse plus prononcée sur la tête. Le dessous est blanc et fortement grivelé de gros points noirs et ronds. Les deux sexes sont identiques.
Faits marquants
Le jeune mâle Grive des bois hérite du répertoire de chant de son père, ce qui crée une certaine uniformité de chant chez les grives dans un même secteur. Toutefois, lorsqu'il est temps de défendre son territoire contre un rival, surtout au printemps, les mâles tentent de varier leurs chants le plus possible afin de se démarquer des autres.
Ce tout petit passereau est passé maître dans l'art de passer inaperçu. En effet, les motifs de son plumage imitent à la perfection la texture des troncs d'arbres, où il passe le plus clair de son temps. Il aime les vieilles forêts, autant conifériennes, feuillues que mixtes, tant qu'il peut y trouver des chicots et des arbres au grand diamètre qui lui offrent beaucoup de surface à explorer puisqu'il y chasse les insectes. Il fait habituellement son nid derrière un gros morceau d'écorce soulevé. Le chant du mâle est un petit gazouillis bref et très aigu, et le cri est un trille aigu et fort. Le dessus est brun et riche en motif imitant l'écorce et le dessous est blanc. Un sourcil blanc est présent. Les deux sexes sont semblables.
Fait marquant
Sa technique de chasse aux insectes est particulière; commençant à la base du tronc d'un grand arbre, il monte en spirale jusqu'à la cime, auscultant minutieusement toutes les anfractuosités de l'écorce en utilisant sa queue comme appui comme les pics. Puis arrivé en haut, il se jette jusqu'au pied d'un autre arbre où il recommence sa spirale.
Ce grand échassier, dont l'allure rappelle le héron, est une visiteuse des champs cultivés, des tourbières, des étangs et des vastes plaines dégagées, où elle attrape des poissons, des grenouilles, des larves, des fruits, des graines, des racines et de l'herbe. Son cri est un clairon roulé et puissant «garrr-o-ou», qui porte à plus d'un kilomètre. La grue est entièrement gris cendré avec le front et la calotte rouges. Le fer contenu dans la boue des terrains qu'elle fréquente ajoute parfois une touche de rouille au plumage. Le bec est noir, les plumes de la queue sont longues et lâches. En vol, on peut la différencier du Grand Héron par son cou complètement allongé (le héron le garde replié). Les sexes sont semblables, le jeune est légèrement plus terne.
Fait marquant
Les grues effectuent une danse nuptiale au printemps, qui consiste en des sauts dans les airs, les ailes à demi repliées, en vocalisant sans cesse. Elles sautillent haut et plusieurs fois d'affilée, rebondissant comme des balles.
Ce grand limicole élancé est abondant dans la forêt boréale de l'Alaska et du Canada en période de reproduction. Il aime les tourbières du nord du Canada. En migration, on peut l'observer dans l'estuaire du St-Laurent et le long des côtes de l'Atlantique et du Pacifique. Le cri du Grand Chevalier est plaintif et facilement reconnaissable: 3 ou 4 "kiou" répété souvent. On peut le distinguer à l'oreille du Petit Chevalier au nombre de "kiou" qu'il émet. Le Petit Chevalier n'en émet que 2 fois. C'est un oiseau svelte au corps grisâtre plus foncé sur les ailes et parsemé de points blancs. Le ventre et le croupion sont blancs, la queue est striée de barres grises et les pattes, très longues, sont jaune vif. Les sexes sont semblables.
Fait marquant
Protecteur acharné de son nid, le Grand Chevalier lance des cris d'alarme forts et incessants lorsqu'un observateur passe sur son vaste territoire, même à bonne distance du nid.
Pêcheur redoutable, le Grand Cormoran se distingue de son cousin le Cormoran à aigrettes principalement par ses habitudes alimentaires. Il préfère pêcher en haute mer, loin des côtes. En Amérique du Nord, on le retrouve uniquement dans le golfe du Saint-Laurent. Il niche en petites colonies sur les falaises de la côte ou au sommet des îles escarpées du golfe. Il ressemble physiquement beaucoup à son cousin à aigrettes, mais il est plus gros et l'adulte à deux taches blanches: la première en bordure de la poche gulaire et la deuxième sur les flancs. Le jeune de première année peut être confondu avec le jeune à aigrettes, mais ce dernier a le cou et la poitrine plus pâle, alors que chez le Grand Cormoran c'est le ventre qui est plus pâle. Le Grand Cormoran est peu bavard en mer, près du nid il peut émettre des grognements gutturaux.
Faits marquants
Sa réputation de bon pêcheur fait de lui un compagnon de pêche pour les hommes en Asie depuis très longtemps. Il a déjà été utilisé aussi en Angleterre au dix-septième siècle dans le cadre d'une pêche sportive très populaire.
Au Canada, le Grèbe élégant s'observe du Manitoba à la Colombie-Britannique. Il se reproduit dans les lacs et les marais d'eau douce, là où de vastes surfaces d'eau libre sont bordées de végétation émergente. Le nid, généralement flottant et ancré aux plantes, est un monticule de végétaux comportant une dépression peu profonde pour les œufs. Portant bien son nom, ce grèbe a les parties supérieures noires contrastant avec son ventre blanc, son oeil rouge, son long bec fin jaune-vert et son long cou blanc, qui rappelle celui d'un cygne. Ses cris sont composés de croassements aigus et de sifflements aigus et enroués.
Faits marquants
La parade nuptiale, spectaculaire, se déroule entièrement sur l'eau et comprend une petite danse parfaitement synchronisée où les deux partenaires élèvent leur corps complètement hors de l'eau et courent sur l’eau, côte à côte, leur cou pointé avec élégance vers l'avant.
Le plumage contrasté de ce joli grèbe ne laisse pas indifférent. Il niche sur les petits étangs d’eau douce ou légèrement saumâtre et hiverne près des côtes. Le nid est flottant ou installé sur une plate-forme de plantes aquatiques. Généralement silencieux en hiver, on peut l’entendre émettre un trille strident en temps de nidification. Le mâle, alors particulièrement brillant, a la tête et le dos noirs, le cou et les flancs marron et arbore deux « cornes » dorées.
Faits marquants
Ce grèbe ingurgite régulièrement ses propres plumes afin d'en tapisser son estomac. Ces plumes entremêlées agissent comme un filtre, retenant notamment les arêtes de poisson. Les parents en donnent même à leurs poussins pour que se forme tôt leur filtre stomacal. Comme la plupart des grèbes, les petits du Grèbe esclavon se réfugient souvent sur le dos des parents, les accompagnant même en plongée, bien agrippés à cheval entre leurs ailes.
Cette grive se retrouve dans les forêts de feuillus où le sous-bois est riche et la voûte forestière ouverte. Elle aime les secteurs en régénérescence. Son chant est facile à reconnaître: «Vi-ur Vi-ur, Vi-ur Vi-ur» dont la deuxième partie du chant est descendante. Comme toutes les grives, on croirait qu'elle chante dans un tuyau. C'est notre grive la plus rousse et la moins tachetée sur la poitrine. Le dessus est brun roux de la tête à la queue et le dessous est blanc parsemé de taches pâles et floues mal définies. Les deux sexes sont semblables.
Faits marquants
Comme la plupart des grives, elle chante plus activement en soirée que le matin. Elle se nourrit principalement au sol. Pour l'apercevoir, il faut ausculter le plancher de la forêt.
Présente au Canada d’un océan à l'autre, la Gélinotte huppée fréquente principalement les peuplements feuillus et mixtes. C'est un oiseau résident dans toute son aire. En hiver, elle se protège des intempéries en se cachant sous un conifère ou dans la neige. Surprise au sol, où elle s'alimente souvent, elle nous fait immanquablement sursauter lorsqu’elle s’envole avec fracas au dernier moment. Au printemps, le mâle produit un tambourinage avec ses ailes qui rappelle le son d’un vieux moteur qui démarre. Les deux sexes, semblables, ont une courte huppe érectile et un plumage brun richement texturé; la queue se termine par une large bande noire bordée de blanc.
Faits marquants
En hiver, les doigts de la Gélinotte huppée portent des excroissances sur les côtés, les faisant ressembler à des peignes. Ces projections agissent comme des raquettes, facilitant le déplacement des oiseaux sur la neige.
Autrefois appelé bec-scie pour l'aspect denté de son bec, ce canard plongeur est l'un des plus gros canards d'Amérique du Nord. Il niche en forêt, près des plans d'eau douce et claire. Le nid est une cavité naturelle dans un arbre ou un ancien trou de pic. Le mâle a la tête foncée aux reflets verts, le dos noir, le croupion et la queue gris, les rémiges secondaires des ailes blanches marquées de lignes noires, la poitrine et le ventre blancs, les pattes et le bec rouge vif. La femelle, très différente, a la tête rousse garnie d'une huppe hirsute, le menton blanc, le reste du corps gris et une partie des rémiges secondaires blanches. Le cri est un croassement grave et grinçant.
Faits marquants
Lorsque les cavités pour nicher se font rares, les femelles peuvent créer un «nid de dépôt», où chacune vient pondre ses œufs avant de les abandonner. Ces nids remplis d'œufs n'aboutissent généralement à aucune éclosion. Parfois encore, une femelle qui n'a pas trouvé de cavité peut aller pondre dans le nid d'une autre femelle et laisser la mère adoptive élever ses jeunes.
Cet échassier géant est commun et bien connu des observateurs, initiés ou non à l'ornithologie. Il est omniprésent partout en Amérique du Nord. Il est présent presque partout où il y a de l'eau, aussi bien en eau douce qu'en eau salée. Son corps est gris-bleu, son long cou rayé de noir. La tête est blanche avec des sourcils noirs prolongés en aigrettes qui lui tombent derrière la nuque en contribuant à son élégance. Les plumes cendrées de sa poitrine sont longues et lâches comme de longs poils et ses cuisses sont rousses. Les deux sexes sont semblables, les jeunes sont dépourvus d'aigrettes et ont le dessus de la tête noir. Le cri du Grand Héron est un croassement rauque rappelant le corbeau. En vol, on remarque son cou replié en «S» ainsi que son envergure d'aile imposant alors qu'il bat lentement des ailes.
Faits marquants
Les hérons nichent en colonie dans les arbres des zones inondables, souvent sur les îles difficiles d'accès. On nomme ces regroupements de nids des héronnières. D'aspect pittoresque, ces héronnières peuvent comprendre un grand nombre de couples, et les nids sont réutilisés et retravaillés chaque année. Le héron est principalement piscivore, mais il mange un peu de tout: grenouilles, gros insectes aquatiques, petits rats musqués, canetons.
C'est le plus grand de nos pics, de la taille d'une corneille. Il est présent toute l'année au Québec, fréquentant les forêts âgées riches en gros chicots où il s'alimente et creuse son nid. Tous types de forêts lui convient (feuillues, mixtes ou conifériennes), tant qu'il peut y trouver de gros arbres morts encore debout. Son cri rappelle celui du Pic flamboyant en plus impressionnant: «kok-kok-kok-kok-kok» accélérant et devenant plus aigu avec une dernière note descendante. Son tambourinage commence lentement et accélère de plus en plus. L'oiseau est entièrement noir avec une superbe huppe rouge vif et une bande blanche qui traverse sa joue, descend au cou et se termine aux flancs. Le dessous des ailes est blanc. Le mâle a une moustache rouge, absente chez la femelle.
Fait marquant
Sa présence est facile à repérer grâce aux entailles rectangulaires typiques qu'il laisse partout sur les troncs, principalement sur les chicots envahis par les insectes.
Ce joli grèbe coloré est commun dans les provinces du centre et de l'ouest du Canada. On le rencontre sur les étangs et les lacs peu profonds ainsi que dans les baies calmes. En migration, on peut le croiser autant à l'intérieur des terres que sur la côte. En été, il a la tête noire, de larges joues blanches, un cou et une poitrine rousse et le dos brun foncé. En hiver, il perd son teint roux, ses flancs blanchissent et sa joue blanche se résorbe pour devenir mal définie. Les deux sexes sont semblables. Le cri du Grèbe jougris est un «Ah-eeee, ahee» grinçant intercalé de notes aiguës et chevrotantes.
Faits marquants
Le couple peut construire plusieurs nids avant d'en choisir un pour nicher, probablement dans l'intention de leurrer les prédateurs. Les poussins sont souvent transportés sur le dos des parents, même lors des plongées. Pour faciliter la digestion des poissons, ils avalent régulièrement des plumes.
Le marmette niche dans un très petit nombre de colonies au Canada composé de milliers d'individus dans chaque colonie. On le retrouve sur les côtes du Labrador, à Terre-Neuve, dans le golfe du Saint-Laurent, en Nouvelle-Écosse et sur les côtes de la Colombie-Britannique. Il niche sur les corniches très escarpées des falaises, où il pond son œuf uniquement directement sur la roche. Son corps est brun foncé, presque noir, la poitrine et le ventre sont blancs, un croissant blanc est présent au bout des ailes. Il existe une forme dite "bridée" répandue dans la population chez qui les individus ont le tour de l'oeil blanc prolongé d'une mince ligne blanche derrière l'œil. Le cri du Guillemot marmette est un: «muuuuuurrr» rauque émit uniquement près du nid.
Faits marquants
L'œuf du marmette est de forme piriforme, il roule donc sur lui-même en cas d'accrochage, décrivant un cercle mais ne s'éloignant jamais. Étant donné qu'il est situé sur la corniche étroite d'une falaise, cette adaptation prévient la chute des œufs. Le jeune, ne sachant pas encore voler, quitte généralement le nid au crépuscule pour éviter la prédation. Pour ce faire, il peut se jeter du haut de la falaise pour atterrir dans la mer en contre bas, une prouesse impressionnante pour un si jeune oiseau.